Compte rendu de la sortie
dans le Massif d’Allevard
le samedi 13 Novembre 2004
Le 11 Novembre, voyant que les troupes étaient chaudes, lors de la sortie gypse à Sinard, Henri Lopez nous a proposé de faire une sortie quartz à Allevard deux jours plus tard, la météo semblant être favorable.
Est-ce les obligations de chacun ou la frayeur de taper dans du dur après la tendresse des marnes, seuls quatre téméraires se sont retrouvés pour participer à cette journée. Il faut dire que le froid est saisissant et qu’à cette altitude, ça ne dégèlera pas de la journée.
Après une halte café-croissants chez notre ami Jean-Claude Thouvenot, nous montons en voiture en direction des sites. Le 1er site, ne nous inspire pas trop, et notre curiosité nous pousse un peu plus haut.
Parking. Il fait assez frais, pourtant dès le départ une petite grimpette à travers la forêt a tôt fait de nous réchauffer. Il faut quand même se méfier car le sol est gelé et glissant.
Moment d'hésitation pour retrouver l'emplacement exact et étude du cas présent devant nous : la veine de quartz est là, mais il faut dégager le chantier pour pouvoir "faire du bon boulot".
Ce sera chose faite par une équipe de deux, les deux autres s'attaquant à un bloc qui gêne. Celui-ci faisant de la résistance, nous serons obligés de baisser les bras.
Nous nous vengerons sur des blocs moins importants que nous dégageons et des petites pièces de quartz mêlés de rhomboèdres de sidérite finiront par faire leur apparition.
La pause casse-croûte est la bien venue. La reprise est comme d'habitude un peu lente;
Le froid est là. En fait, la température restera négative toute la journée.
Aller, il faut se réchauffer : ça repart ! Ca repart d'une drôle de manière : le bas du chantier, bien propre maintenant, nous dit rien qui vaille, alors on s'attaque à la partie haute.
Un gros bloc pointu nous nargue : on lui fait son sort, et alors la route s'ouvre : la veine de quartz est là, et bientôt une poche de glaise fait naître en nous un grand espoir : ça pique les doigts là-dedans : il y en aura pour tout le monde.
Au fait, quelle heure est-il ? 16h15 ? dans une demie-heure, c'est la nuit.
Le théorème se vérifie une fois de plus : "C'est kan kça fini, kça commence". Je le dis toujours : il faut commencer par la fin ! Nous avons insisté jusqu’au bout et maintenant il fait nuit.
On emballe nos "boites à surprises" car seul un bon nettoyage pourra nous dire ce que cache la glaise. A vue d'œil d'expert, il n'y aura pas de pièce d'exception, mais sans doute du bon classique.
Même dans le noir de la nuit, on devine aisément les aiguilles de quartz qui émergent à travers les cristaux de sidérite.
Maintenant, pendant une bonne demi-heure nous filons vers la voiture, à travers bois…pendant que le loup n'y est pas !
Clod